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« Une université à taille humaine »

À l’occasion des 30 ans de l’Université Bretagne Sud (UBS), sa présidente, Virginie Dupont, revient sur ce qui fait la force de l’établissement.

Quels sont les atouts de l’UBS comparés à d’autres universités ?

Sa taille humaine. Chez nous, on connaît nos étudiants. Notre université permet les échanges entre les enseignants, les étudiants, et les services. Ça rassure les parents et leurs enfants. Il y a aussi le cadre de vie, c’est indéniable. Mais surtout, sur le plan des formations, le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche classe l’UBS en seconde place, au niveau national, quant au taux d’insertion salarié pour les Masters. C’est évidemment un atout essentiel pour nos futurs étudiants. Nous sommes reconnus pour avoir d’excellentes formations à la fois généralistes et qui correspondent aux besoins des entreprises et des institutions.

Quel retour avez-vous des entreprises à ce propos ?

Nous avons de très bons retours. Nous avons développé l’apprentissage pour tous les niveaux de formation : DUT, licence, master, diplôme d’ingénieur. Chez nous, les études se passent aussi sur le terrain ! Dès la première année, nous mettons en place beaucoup de travaux pratiques ou dirigés en petits groupes. Ça tient aussi au fait que nous avons opté pour une très forte composante TP (travaux pratiques) dès la première année. C’est un coût supplémentaire, mais c’est une de nos forces. Nous sommes vigilants, par
exemple, à ce que les équipements ou les machines sur lesquelles travaillent les étudiants soient les mêmes qu’en entreprise.

Est-ce que vous qualifieriez l’UBS d’université locale ?

Toutes les universités sont ancrées dans un territoire. C’est aussi ce qui fait leur singularité. S’agissant de l’UBS, notre répartition sur 3 campus à Vannes, Lorient et Pontivy permet aux lycéens du département de commencer leurs études tout en habitant chez leurs parents. On observe que notre université attire car 60 % des étudiants de l’UBS viennent de l’extérieur du Morbihan. C’est encore plus vrai pour les enseignants-chercheurs qui sont issus de la France entière. Il arrive que des candidats très bien classés dans d’autres universités plus grandes ou plus prestigieuses choisissent l’UBS. Ils ne sont pas toujours attirés par les établissements des grandes métropoles. Ils tiennent compte de la taille de l’université, des activités proposées, de leur vie de famille…

Entretien réalisé le 10 mars avant la nomination de Virginie Dupont en tant que rectrice de l’académie de Clermont-Ferrand.

www.univ-ubs.fr


Les chiffres de l’UBS

  • 10 500 étudiants
  • 3 facultés, 2 iut, 1 école d’ingénieur,
  • 1 école universitaire de management
  • 80 diplômes
  • 14 laboratoires de recherche
  • 300 enseignants-chercheurs

Impact Eco

  • 1 146 emplois
  • 108 millions de retombées sur le territoire

Source : étude Audélor – Novembre 2024


« Je voulais revenir à l’UBS »

Venue en 2009 à Lorient suivre des études en électronique et informatique industrielle, titulaire d’un master et d’une thèse, Maria Méndez Real y est revenue 15 années plus tard comme Professeur Junior au Laboratoire des Sciences et Techniques de l’Information, de la Communication et de la Connaissance (Lab-STICC). 

Originaire du Mexique, j’ai eu l’occasion de vivre aux États-Unis, en Allemagne et de travailler à Nantes, mais je voulais revenir à Lorient pour intégrer une équipe qui possède une expertise pointue. Je me suis d’ailleurs rendu compte cette année que nombre de mes collègues avaient eu la même démarche.

Maria Méndez Real a donc intégré l’UBS et porte la Chaire Meutes de drones maritimes autonomes et de confiance, un dispositif qui a pour but d’attirer des chercheurs de haut niveau en leur permettant d’évoluer vers un poste de professeur des universités, le plus haut grade dans l’enseignement supérieur.

Je travaille sur la sécurité des drones. Ces drones sont utilisés pour surveiller le trafic maritime, analyser despollutions en mer mais aussi pour détecter des mines ou des câbles. L’intelligence artificielle leur permet de naviguer de manière autonome et de prendre des décisions suivant leur environnement. L’écosystème local est idéal pour ce type de recherche car nous pouvons réaliser les tests en réel avec les entreprises du cru.


Maxime Blandin, directeur d’établissement à Lorient

Master d’histoire à l’UBS en 2009

En 2005, j’ai choisi le campus de Lorient de l’UBS, bien sûr parce qu’il était proche de chez mes parents, ce qui m’évitait des frais d’hébergement. Mais j’avais surtout de bons retours sur la qualité du suivi des étudiants, bien meilleur que dans des universités plus grandes. À l’époque déjà, le campus s’articulait autour du bâtiment principal, le Paquebot. J’y ai suivi une Licence en Histoire-Géographie avant de poursuivre un Master recherche en Histoire byzantine. À l’origine, je me destinais à l’enseignement, mais j’ai finalement pris une autre voie, tout aussi passionnante. Ce que j’ai appris à l’UBS m’a été d’une grande aide dans ma carrière. Petite fac ne veut pas dire petite compétence ! Lorsque j’ai passé le concours pour devenir directeur dans la fonction publique hospitalière, j’étais en compétition avec des étudiants issus de Sciences Po Rennes ou Paris. Pourtant, je ne me suis jamais senti moins bien préparé. J’avais simplement suivi un parcours différent, qui s’est révélé être une richesse.

 

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