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Gestion des milieux aquatiques

[ACTU] L'observatoire de l'eau de la Rade de Lorient

La rade de Lorient, formée par la convergence de la mer et des bassins versants du Scorff et du Blavet, est un milieu sensible. Elle rassemble de multiples acteurs dont les usages font peser de nombreuses pressions sur la ressource en eau.

Trois enjeux prioritaires ont été identifiés sur la rade de Lorient par le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) du Scorff et celui du Blavet :

  • Réduire l’enrichissement des eaux en azote et phosphore (nutriments)
  • Lutter contre la pollution bactériologique pour permettre le développement des usages
  • Réduire la contamination par les micropolluants (métaux lourds, pesticides, PCB, HAP, TBT)

L’observatoire de l’eau a pour objectif d’être un outil de connaissance, de valorisation et d’aide à la décision qui s’appuie sur un réseau d’acteurs.

Consulter le site web de l'Observatoire : https://observatoire-eau.lorient-agglo.bzh

Scorff et Blavet : des rivières qui façonnent notre territoire

Biodiversité, beauté des paysages, alimentation en eau potable, loisirs… Les cours d’eau du Scorff et du Blavet représentent un atout indéniable pour notre territoire !

De nombreux acteurs

Les associations et le syndicat « Scorff, Blavet, Ellé, Isole, Laïta » notamment - contribuent depuis longtemps déjà à restaurer les cours d’eau et les zones humides mais aussi à réduire les pollutions diffuses, d’origine urbaine ou agricole.

Lorient Agglomération intervient depuis 2018 en tant que coordinateur de ces programmes d’actions, en lien avec les Intercommunalités partenaires, les communes, les particuliers et la profession agricole. Les contrats territoriaux de bassins versant et le programme Breizh Bocage permettent ainsi de programmer des interventions jusqu’en 2025.

En quoi consistent ces programmes d'actions ?

Les actions menées consistent notamment à :

  • Entretenir les berges et renaturer les cours d’eau
  • Accompagner les agriculteurs dans leurs changements de pratiques pour limiter les pollutions diffuses
  • Conseiller les professionnels, collectivités et particuliers aux alternatives aux pesticides

 

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Les pollutions diffuses

L’utilisation de produits phytosanitaires (désherbants, fongicides) et de fertilisants (nitrates, phosphores…) par les professionnels (collectivités et agriculteurs) ou les particuliers a un impact directsur la qualité des cours d’eau et des nappes souterraines.

Le saviez-vous ?

L’usage des produits phytosanitaires chimique de synthèse est désormais interdit pour les particuliers depuis le 1er janvier 2019, pour les communes depuis 2017 et sur les cimetières et les terrains sportifs depuisle 1er juillet 2022. Seuls quelques produits définis dans le cadre de la loi Labbé restent autorisés.

 

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Bassin versant du Scorff

Ressource en eau potable et trésor de biodiversité

Le bassin versant du Scorff bénéficie depuis plus de 40 ans de nombreuses actions de reconquête de la qualité de l’eau. Si son état écologique est considéré aujourd’hui comme bon, les efforts doivent se poursuivre.

Depuis 2018, Lorient Agglomération mène les actions de reconquête de la qualité de l’eau sur l’ensemble du bassin versant du Scorff. Des actions sont menées avec pour objectifs de garantir un très bon état biologique du Scorff en abaissant notamment les taux de nitrates et, par extension, en réduisant la prolifération des algues vertes dans la rade.

Le saviez-vous ?

Le Scorff prend sa source à Mellionnec dans les Côtes d’Armor à 220 m d’altitude. Sa course s’achève 75 km après dans la rade de Lorient. En comptant l’ensemble des affluents qui le rejoignent et élargissent petit à petit son lit, le Scorff rassemble au total 770 km de cours d’eau.

En plus d’être une ressource essentielle en eau potable, le Scorff représente aussi un réservoir de biodiversité inscrit au réseau européen Natura 2000.

 

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Bassin versant du Blavet

Le château d'eau de la Bretagne

Le Blavet morbihannais est divisé en 24 sous bassins versants, dont 14 sont considérés en bon état écologique. Les affluents situés en rive droite sont les mieux préservés tandis que ceux situés à l’est du bassin versant restent davantage sujets aux pollutions diffuses.

Depuis 2018, Lorient Agglomération assure les actions de reconquête de ces milieux sur les dix communes de son territoire traversées par les cours d’eau. A ce titre, elle participe à la mise en oeuvre du programme d’actions sur l’aval du bassin versant morbihannais (le Syndicat mixte du Blavet prenant en charge l’amont de la rivière).

Le saviez-vous ?

Le Blavet prend sa source dans les Côtes d’Armor, à Bourbriac à 280 m d’altitude. Ce fleuve long de 150 kilomètres traverse ensuite le Morbihan du nord au sud pour finir sa course dans la rade de Lorient. En comptant l’ensemble des affluents qui le rejoignent et élargissent petit à petit son lit, le Blavet rassemble au total 3140 km de cours d’eau.

D’abord à l’état naturel, de sa source jusqu’à Gouarec, le Blavet est ensuite canalisé et artificialisé. Il comprend deux barrages (Kerné Uhel et Guerlédan) destinés à la production d’eau potable et d’électricité et de nombreuses écluses permettant la navigation. Avec ses 18 millions de mètres cubes d’eau, le Blavet constitue une ressource primordiale d’alimentation en eau potable.

 

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Accompagnement des agriculteurs

Faire évoluer les pratiques pour améliorer la qualité de l'eau

Dans le cadre des contrats territoriaux de bassins-versants, les agriculteurs du territoire du Scorff et du Blavet bénéficient chaque année d’actions en faveur de l’agriculture durable, économiquement viable et socialement vivable.

Dans ce cadre, Lorient Agglomération accompagne individuellement ou collectivement les agriculteurs volontaires. Les techniciens agricoles interviennent sur site et étudient les évolutions de pratiques envisageables pour réduire les lessivages de nitrates et l’usage des produits phytosanitaires. Ils conseillent également les agriculteurs qui souhaitent évoluer vers l’agriculture biologique ou développer l’herbe et l’autonomie sur leur exploitation.

Le saviez-vous ?

Une aide financière supplémentaire est accordée aux agriculteurs qui souhaitent évoluer vers des modes d’agriculture moins impactant pour l’environnement. Pour les agriculteurs bio, Lorient Agglomération finance par exemple les frais de certification les trois premières années d’installation ou de conversion. Par ailleurs, pour accompagner le développement des systèmes herbagers, Lorient Agglomération finance également des échanges parcellaires et la réalisation de chemins ou passerelles et/ou boviduc pour les animaux.

 

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Breizh Bocage

Recomposer le maillage bocager du territoire

“Breizh Bocage” est un programme régional créé pour soutenir la mise en place d’opérations collectives et volontaires de reconstitution du bocage sur les terres agricoles, que leur propriétaire soit exploitant ou pas.

Les talus et haies bocagères favorisent la qualité de l’eau, l’équilibre biologique, la biodiversité et constituent un élément essentiel de la continuité écologique de la trame verte et bleue du territoire. Elle joue également un rôle microclimatique (effet brise-vent, ombrage pour les animaux), limite le lessivage et le ruissellement des sols et contribue à la beauté de nos paysages ! Les propriétaires de terres agricoles n’ont pas un sou à avancer car ce programme est cofinancé à 100% par les aides publiques !

 

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Ecologie urbaine

Bienvenue à la nature en ville

La nouvelle réglementation « zéro phyto » nécessite d’entamer des changements de pratiques pour les communes comme les particuliers.

Lorient Agglomération accompagne les changements de pratique qui amènent à repenser la place de la nature dans notre quotidien : accepter le retour d’une biodiversité sauvage en ville, concevoir des aménagements urbains dont l’entretien sera simplifié, développer de nouvelles techniques de jardinage.

Quelles sont les actions à mettre en place pour favoriser la reconquête des milieux en ville ?

L’instauration de nouvelles pratiques invite à faire évoluer la vision du végétal dans la ville et laisser la place aux « mauvaises herbes » qui ne sont pas si « mauvaises » que cela.

Dans les communes, il s’agit ainsi d’accepter le retour d’une diversité de plantes sauvages en ville mais aussi de concevoir des aménagements urbains dont l’entretien sera simplifié (plantes couvre-sol, suppression des trottoirs dans les lotissements…).

D’autres actions se développent également afin d’intégrer les flux de matières dans le fonctionnement naturel de la ville : gestion intégrée des eaux pluviales dans des noues, compostage des déchets verts, etc.

Enfin, pour les jardiniers, il s’agit d’apprendre de nouvelles techniques de jardinage sans chimie : associations de plantes, paillage, lutte biologique, etc.

 

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Milieux aquatiques

Préservation des écosystèmes

L’attractivité du territoire ainsi que son développement économique sont inextricablement liés à la présence de cours d’eau à proximité. Dans le même temps, ils concourent cependant à faire évoluer leurs écosystèmes.

Des altérations du fonctionnement des écosystèmes, de la qualité et de la quantité d’eau sont constatées sur le territoire. Afin de restaurer et de préserver les écosystèmes aquatiques, à la fois pour assurer leur qualité biologique, pérenniser les usages et garantir le cadre de vie des habitants, la mise en place d’actions est nécessaire.

Il s’agit d’atteindre comme objectif final le bon état écologique et évoluer vers une gestion durable des milieux aquatiques et de la ressource.

Quels aménagements possibles pour réinstaurer la continuité écologique ?

L’objectif des aménagements est de garantir le cheminement des poissons vers leur habitat, leur zone de ponte ou de nourissage et de maintenir les sédiments en aval des obstacles (pont, berge ou barrage par exemple), notamment pour garantir une bonne quantité d’eau.

 

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Ici l’obstacle consiste en la différence de hauteur en un endroit du fleuve qui empêche notamment aux poissons de cheminer. En fonction des paramètres écologiques et du contexte de l’ouvrage, différents types d’aménagements sont possibles pour réinstaurer la continuité écologique. L’effacement de l’obstacle restant, lorsqu’il est compatible avec les usages de la rivière, la solution à privilégier.

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