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Une nouvelle époque pour le Haras National

Avec son rachat par Lorient Agglomération et Hennebont en 2016, le Haras National se projette vers l’avenir sans tourner le dos à son histoire : nouveau parcours de visite, nouvelles activités…

Si le Haras National d’Hennebont est un site historique, il est aussi un site qui fourmille d’activités, parfois méconnues. Il accueille chaque année plus de 60 000 visiteurs dont une grande partie pour des spectacles équestres qui en font une véritable scène pour les arts vivants. Sur place, une quarantaine de chevaux appartenant au Haras National ou à des cavaliers professionnels, artistes, moniteurs de l’école d’attelage… sont hébergés. Un nombre d’équidés qui peut grimper jusqu’à trois cents lors des grands concours organisés sur le site, le seul dans le département à pouvoir accueillir toutes les disciplines de l’équitation dont la très spectaculaire épreuve de concours complet.

C’est ce potentiel touristique, culturel et économique qui a convaincu Lorient Agglomération et la Ville d’Hennebont de racheter le haras – 23 hectares de terrain et 32 bâtiments –, lorsque l’État a voulu s’en séparer en 2016. L’objectif est de le conforter comme un élément fort d’attractivité pour le territoire, avec aujourd’hui, comme première étape, l’inauguration d’un nouveau parcours de visite (lire page suivante). Plus tard, la construction d’une salle dédiée au spectacle équestre permettra d’accueillir dans les meilleures conditions le public et les artistes. Le syndicat mixte du Haras National, gestionnaire du site, a par ailleurs en projet une école nationale du cheval de territoire, afin de répondre à la demande des collectivités de former agents et chevaux à des missions de service public.

Un site qui vit toute l’année
Tous ces projets s’appuient sur l’histoire de ce lieu voulu par Napoléon III afin d’assurer la sélection et la reproduction de chevaux de trait bretons, notamment utilisés sur les champs de bataille ou pour les travaux agricoles. Entre les deux guerres, le Haras National d’Hennebont accueillera près de 300 étalons et sera le 4e haras de France.

Après la seconde guerre mondiale, les progrès de la mécanisation annoncent le déclin des races de trait, même si la race bretonne résiste grâce aux marchés de la viande. Les techniques de reproduction évoluant, l’insémination artificielle apparaît à Hennebont en 1981. L’activité traditionnelle du Haras se poursuit, et s’ouvre, en parallèle, aux sports équestres.

 

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