Ce nouvel événement a pour objectif de promouvoir la diversité des métiers, de faire connaître les produits locaux et de mettre en lumière les innovations à l’oeuvre pour
garantir une alimentati on de qualité, respectueuse de l’environnement et de la santé des consommateurs. Durant 2 jours, à Lorient, le « manger et consommer local », de la production à l’assiette, sera mis à l’honneur grâce à de nombreuses animations pour tous : ventes à la criée, mini-ferme, marché de producteurs locaux, apéro/pique-nique, expositions, tables rondes, ateliers culinaires, animations pédagogiques.
Garantir le maintien sur le territoire de Lorient Agglomération d’une filière agriculture/pêche productive qui sait se réinventer est une des ambitions du projet de territoire. Le salon de l’alimentation Terre Mer s’inscrit pleinement dans cette dynamique en faisant la promotion de l’alimentation comme levier important pour l’emploi, l’environnement et la santé mais aussi comme fil conducteur, fédérateur des acteurs économiques locaux, du producteur au consommateur.
souligne le Président de Lorient Agglomération.
« Quand le produit est bon pas besoin de beaucoup le retoucher »
Chef du restaurant étoilé Avel Vor, à Port-Louis, Camille Lacome travaille les produits locaux pour mieux les valoriser. Passé par la Tour d’Argent (Paris), Camille Lacome, un jeune chef originaire des Hautes-Pyrénées, a découvert les produits du sud Bretagne lorsqu’il a racheté le restaurant l’Avel Vor à Port-Louis, avec sa compagne Agathe Richou, en 2022.
Dès qu’on a repris l’établissement, on a cherché des productions locales. Je vais tous les mardis rencontrer les producteurs à Plouhinec, Erdeven, Étel pour les légumes et les fruits. Certains produisent spécifiquement pour moi les variétés qui me plaisent.
Chou de Lorient, chou-fleur, salicornes, champignons, algues fraîches, physalis : Camille Lacome cherche « le meilleur de chaque produit ». Bien installé face à la mer, il met l’accent sur le poisson et les coquillages issus de la pêche locale.
On redécouvre les coques, les Saint- Jacques de plongée, les oursins de Belle-Île, les ormeaux de Groix.
Il s’intéresse également aux spécialités du coin, comme le lait ribot, le sarrasin, et le gwell, « un lait fermenté que l’on travaille en sauce ou en amuse-bouche », ou encore la célèbre andouille de Guémené.
Pas de triche, jamais de grossiste
Notre objectif est de sublimer les produits : trouver les meilleurs, les travailler simplement pour respecter et valoriser le goût, et respecter ceux qui les ont créés ou récoltés.
Pas de triche, jamais de grossiste :
C’est parfois frustrant, quand le produit manque ou qu’il n’a pas le bon calibre. Mais on doit s’adapter.
S’il aime à glaner dans les productions locales, il ne s’interdit pas quelques pas de côté : des fleurs comestibles de Montauban, une huile d’immortelles au parfum de curry, un filet d’huile d’olive… Il a même puisé dans les paysages locaux, ceux de la Peti te Mer de Gâvres, pour créer sa vaisselle, inspirée du sable et des coquilles d’ormeaux.