Pourquoi le pôle Nord ?
Avec le changement climatique, la banquise a diminué et la majeure surface de l’océan arctique est désormais libre de glace en été. C’est la région du monde qui se réchauffe le plus rapidement avec des répercussions importantes sur les écosystèmes et les organismes. L’objectif du programme de recherche de Tara est de documenter et comprendre la dynamique de ces transformations et de collecter des données scientifiques.
Un navire scientifique
La station polaire peut accueillir jusqu’à 18 personnes à bord en été et 12 en hiver, en majorité des scientifiques. Elle comprend cinq laboratoires : un laboratoire humide pour manipuler des échantillons, y compris des carottes de glace, des laboratoires avec instrumentation et des laboratoires dédiés à l’expérimentation sur place sur ces organismes méconnus et leurs écosystèmes.
À la dérive
Tara Polar Station a une forme ovale afin de s’échapper de façon optimale de la pression de la glace, dont elle sera « prisonnière ». C’est une base dérivante, qui suivra la dérive de la banquise, au gré des courants de l’océan arctique. Elle sera déployée dans la glace à partir de 2026, avec 10 expéditions consécutives, jusqu’en 2045. Construite en aluminium, elle mesure 26 mètres de long sur 16 de large et 11 en hauteur.
Des équipements très spécifiques
- Une station de désalinisation d’une capacité de 300 litres par heure
- Un système de traitement de l’eau
- Une production d’énergie décarbonée grâce au déploiement d’éoliennes et de panneaux solaires
- Un chauffage central alimenté par des échangeurs de chaleur récupérant l’énergie des groupes électrogènes et complété par une chaudière à biocarburant de 12 kW.