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Un écosystème local intégré en ordre de marche pour accueillir les entreprises de la filière hydrogène

Lorient Agglomération participera une nouvelle fois au salon HyVolution 2024 qui se tiendra du 30 janvier au 1er février à Paris. Fort de son écosystème en développement rapide, l’ambition de Lorient Agglomération est de favoriser le déploiement de nouvelles filières d’excellence et d’innovation sur son territoire.

Du 30 janvier au 1er février prochains, Lorient Agglomération sera présent au Salon HyVolution 2024 sur un stand collectif Bretagne. Ce salon, destiné aux professionnels de l’industrie de l’hydrogène et de l’énergie en France, rassemble les principaux acteurs de cette industrie en pleine croissance et au service des transitions écologique et énergétique des territoires.

Pionnier dans sa démarche, Lorient Agglomération porte une ambition forte pour le déploiement d’une filière hydrogène intégrée et souhaite essaimer et entrainer dans son sillage d’autres porteurs de projets qui pourront s’appuyer sur l’écosystème hydrogène renouvelable et les infrastructures que le territoire mettra à leur disposition. Lorient Agglomération s’appuie notamment sur les capacités en formation, recherche et développement et solutions industrielles de son territoire, ainsi que sur bien d’autres atouts, comme l’illustre les nombreux classements dans le Top 10 des territoires où il fait bon vivre.

Un écosystème hydrogène local au service de la décarbonation des flottes de bus et de navires

Une station hydrogène renouvelable terrestre en service dès 2024
Exploitée par Engie Solutions et Morbihan Energies, cette station sera mise en service courant 2024. Elle aura une capacité suffisante à terme pour alimenter 19 bus, soit 300 kg d’hydrogène par jour.

Un ponton et une station hydrogène maritime d’ici 2027
La station de distribution d’hydrogène renouvelable pour les navires sera évolutive : un renforcement du stockage et de la compression permettra d’augmenter la capacité nominale. La station qui sera mise en place fera ainsi office d’amorceur pour la filière maritime hydrogène dans la rade de Lorient en permettant demain, outre aux bateaux-bus à hydrogène de Lorient Agglomération, à d’autres armateurs de pouvoir se projeter dans l’acquisition et l’exploitation de navires hydrogène grâce à une possibilité d’avitaillement opérationnelle.

La « Lorient Composite Valley », notamment au service de la production des réservoirs hydrogène
Parmi les thèmes de recherche engagés figure l’optimisation des capacités de stockage de l’hydrogène à haute pression. A la croisée des filières composite et hydrogène, la conception des réservoirs à hydrogène par enroulement filamentaire s’est imposée comme un axe « naturel » pour Lorient Agglomération au regard des compétences déjà présentes sur son territoire. Autour de l’Université de Bretagne Sud, du centre technique IRMA et de la société CORIOLIS composites, les compétences sont présentes pour prototyper et caractériser les réservoirs, notamment par un banc de test d’éclatement, puis les fabriquer en série.

Une seconde formation d’ingénieur Hydrogène à l’Université de Bretagne Sud
Pour mettre en cohérence les besoins locaux en emplois générés par le réseau d’entreprises spécialisées sur la technologie hydrogène et les propositions de formation, de nouveaux parcours se sont créés localement. Depuis septembre 2021, la licence professionnelle Maîtrise de l’Energie, de l’Electricité et du Développement Durable de l’IUT de Lorient propose ainsi un parcours intitulé « Gestionnaire énergies, énergies nouvelles, hydrogène ». Parallèlement, un nouveau diplôme « Energies, hydrogène », délivré par l’école ENSIBS de Lorient et soutenu par Lorient Agglomération, vient d’être accrédité par la Commission des Titres d’Ingénieur.


Lorient Agglomération vise la neutralité carbone à l’horizon 2050, une réduction de 78% des émissions de GES pour les transports et le développement des énergies renouvelables qui représente aujourd’hui 8% de la facture d’électricité. L’objectif inscrit dans son projet de territoire est d’aboutir à la décarbonation totale des mobilités tout en développant une filière génératrice d’emplois. A l’horizon 2030, l’ensemble de sa flotte de bus et bateaux-bus aura ainsi progressivement migré vers des solutions alternatives au tout-diesel avec un mixte entre des véhicules à motorisation Bio-GNV (58 bus, soit 80% du parc) ou fonctionnant à l’hydrogène renouvelable, dont 7 dès le printemps 2024 et un navire à passagers en 2027.


Consulter le dossier de presse "Industrie, navires, ports : la Bretagne met le cap sur la décarbonation"

 

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Créé par La rédaction

 

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