Suite aux investigations menées par Lorient Agglomération et la Ville de Lorient sur les réseaux d’assainissement des eaux pluviales, l’origine de la pollution aux hydrocarbures au niveau de la digue de Kermelo a pu être établie. Cette pollution provient d’un écoulement d’hydrocarbures dans le réseau d’assainissement des eaux pluviales, issu d’une ancienne cuve d'huile de vidange, présente sur un terrain privé bâti situé le long de la 4 voies, au niveau de la zone d’activité du Pleneno à Lorient.
Une inspection visuelle des pompiers jeudi 8 mai dernier avait rapidement permis de préciser que l’origine de la pollution était bien en amont de la canalisation du secteur de Kerolay qui rejette les eaux pluviales dans le milieu naturel et que la station d’épuration, très proche, n’était pas en cause. Par la suite, le travail d’identification de la source, sur l’ensemble du bassin versant, s’est révélé complexe et long en raison de la longueur et de la densité des réseaux ainsi que des conditions techniques de réalisation, avec des canalisations parfois étroites et enfouies à plus de 5 mètres de profondeur.
Afin de mettre un terme à cette pollution, la ville de Lorient et Lorient Agglomération ont procédé à des tests fumigènes et obturé la canalisation par laquelle s’écoulaient les hydrocarbures depuis le terrain privé. Pour sa part, le propriétaire s’est engagé à effectuer les opérations nécessaires pour éviter que cette pollution ne perdure.
Compte tenu du risque d’irisations durant encore quelques jours, le temps que le réseau d’eaux pluviales se purge et se nettoie, le barrage flottant est maintenu au niveau de la digue de Kermelo.
Pour rappel, suite à la découverte de traces d’hydrocarbures au niveau de la digue de Kermelo le 6 mai dernier, Lorient Agglomération et la Ville avaient déclenché une intervention rapide. Les sapeurs-pompiers et la capitainerie du port de Lorient étaient intervenus afin de limiter la propagation des nappes et protéger l’environnement et les écosystèmes aquatiques, avec notamment la pose de barrages flottants. Aucun risque immédiat pour la population n’avait été identifié, même si, à titre préventif, il était recommandé d’éviter tout contact direct avec l’eau du cours d’eau concerné, notamment pour les activités de loisirs.
