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Réseaux d'assainissement : plus d’investissement pour la qualité de l’eau

Lorient Agglomération a décidé d’accélérer le renouvellement de son réseau d’assainissement afin de mieux préserver l’environnement.

A l’instar des routes qui doivent pouvoir supporter le niveau de trafic attendu, un réseau d ’assainissement doit être bien calibré et de bonne qualité si l’on veut traiter correctement les eaux usées venues des toilettes, salles de bains, cuisines… des particuliers. Ce n’est pas le cas dans toutes les communes du département, au point que le Préfet du Morbihan a, pour certaines d’entre elles, interdit la délivrance de permis de construire aussi longtemps que le système d’assainissement ne sera pas en mesure de traiter correctement les eaux usées de l’ensemble des habitants.

« C’est problématique lorsqu’il y a trop de débordements, explique Christine Amossé, responsable du bureau d’études et travaux pour l’assainissement à Lorient Agglomération. En effet, si le réseau est prévu pour ne collecter que des eaux usées, il arrive parfois que les eaux de pluie et les eaux de nappes viennent s’ajouter et surchargent le réseau. Cette anomalie engendre des débordements, notamment sur les postes de relevage, et une partie des eaux usées est directement rejetée dans le milieu naturel, sans traitement. »

Si, sur le territoire, ces débordements ne mettent pas encore en péril la qualité des eaux de baignade ou de rivière, Lorient Agglomération a quand même décidé d’accélérer la cadence de renouvellement de son réseau d’eaux usées qui tourne en moyenne à huit kilomètres par an en y consacrant plus de 10 millions d’euros cette année. « L’investissement de la collectivité est important dans ce domaine et doit continuer à l’être si nous voulons assurer et sécuriser un développement responsable de notre territoire », souligne Jo Daniel, viceprésident de Lorient Agglomération. Mais comment déterminer quelles conduites changer sur un réseau qui additionne près de 1 350 km de linéaires ? « Notre service réalise des inspections nocturnes, entre minuit et 6 h du matin, poursuit Christine Amossé. Par temps sec, il ne devrait pas y avoir d’eau qui transite. Si c’est le cas, ce sont des eaux souterraines qui finissent par pénétrer le réseau qui n’est pas étanche. Nous effectuons aussi des tests à la fumée : on regarde où elle ressort, par exemple par un trou dans la chaussée ou une plaque d’égout. Pour confirmer le diagnostic, on envoie une caméra dans les tuyaux afin de vérifier l’état du réseau. »

 

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