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Libérer du terrain pour les entreprises

La rareté du foncier et la volonté de limiter l’étalement urbain conduisent Lorient Agglomération à identifier des espaces libres ou laissés à l’abandon dans les parcs d’activités.

La requalification des friches industrielles, économiques ou immobilières est un travail assez courant dans le tissu urbain. À Lorient, les exemples ne manquent pas sur ces vingt dernières années : Lorient La Base et le nouveau quartier d’habitation du Péristyle, tous les deux situés sur deux anciens sites militaires, l’hôpital du Scorff, construit sur l’emprise d’anciens bâtiments de l’Arsenal (aujourd’hui Naval Group) ou encore les récents immeubles du quartier de la gare, qui ont pris la place des hangars de la SERNAM, l’ancien service de transport de colis de la SNCF.

Mais la nécessité de trouver du foncier et de limiter l’étalement urbain concerne aussi, et de plus en plus, les parcs d’activités, afin de permettre l’implantation d’entreprises. Pour répondre aux besoins des entreprises, Lorient Agglomération aménage de nouvelles zones d’activités dans le respect des objectifs d’économie de foncier prévus par les documents d’aménagement. Parallèlement, la collectivité a mis en place une politique d’optimisation du foncier dans les zones d’activités existantes. Il s’agit de remettre sur le marché des surfaces qui étaient auparavant occupées par d’anciennes activités industrielles.

EN CHIFFRES :

  • 17 parcs d'activité
  • 30 hectares de foncier potentiel

Plus rapide que la création d’une zone
Dans cette optique, l’agence d’urbanisme et de développement économique du Pays de Lorient (Audélor) a identifié au sein des zones d’activités économiques une cinquantaine d’espaces répondant à la demande des entreprises. Ces espaces ne sont pas tous des friches au sens habituel, des bâtiments vétustes ou à l’abandon. Il s’agit parfois de parcelles inoccupées, ce que l’on appelle des dents creuses même s’il s’agit de locaux inutilisés ou de terrains vagues : ils constituent un potentiel foncier de 30 hectares. En partenariat avec l’Agglomération, a même été créée une cellule de revitalisation des friches économiques (CREFE).

« Il est de l’intérêt du territoire d’opérer ce travail de reconversion de friches car cela permet d’économiser du foncier et de proposer plus rapidement des terrains aux entreprises, souligne Freddie Follezou, vice-président chargé du développement économique et de l’emploi. Le meilleur exemple est l’aménagement et la dépollution par l’Agglomération d’un grand terrain occupé sur la zone de Kerpont qui a été acheté par Bruneel. »

 

 

 

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