Accueil > Actus > Magazine les nouvelles > Tous les articles > Magazine les nouvelles

Magazine Les Nouvelles

· LES NOUVELLES

Le bois, moins cher et local

Les collectivités sont de plus en plus nombreuses à investir dans une énergie dont le prix reste relativement stable dans le temps.

Locmiquélic, Hennebont, Plouay, Lorient, Lanester… Le territoire compte aujourd’hui une dizaine de réseaux de chaleur de chauffage urbain. Ils alimentent de nombreux équipements comme des piscines, le théâtre de Lorient, des écoles, des logements collectifs. Avec l’augmentation des coûts du gaz et de l’électricité, le bois est en effet devenu une source d’énergie courtisée, aussi bien par les particuliers que par les collectivités.

Ces dernières ont depuis quelques années investi dans des réseaux de chauffage urbain alimentés par une énergie moins chère et souvent locale (une cinquantaine de km à la ronde sur Lorient Agglomération). Sur le territoire, les communes se sont associées afin de créer la SPL bois énergie renouvelable, une société publique locale dont elles sont actionnaires, chargée de créer et d’exploiter ce type d’installation. Née en 2017, la SPL présente un avantage précieux : la maîtrise du prix.


À Ploemeur, le dernier réseau de chaleur mis en service dessert les services techniques et la cuisine centrale de la commune, le centre pénitentiaire, le collège privé Jean-Paul II et des immeubles d’habitat. « Au départ, ce n’est pas forcément le niveau du prix qui nous a convaincus, explique Joseph Landais, responsable développement durable à la Ville de Ploemeur. C’est surtout sa stabilité. C’est évidemment encore plus vrai aujourd’hui avec la multiplication par 3 ou 4 du prix du gaz pour les collectivités et les industriels. Ploemeur est également intéressé par la relocalisation de la production d’énergie. Nous avons des projets de boisement qui participeront à cette relocalisation. »

La Ville de Plouay a elle aussi opté depuis deux ans pour la chaleur bois avec deux réseaux, l’un au centre-ville et l’autre à Manehouarn. Ils alimentent la quasi-totalité des bâtiments communaux et ceux d’autres organismes : bibliothèque, écoles, salle de sport, police municipale, école de musique… « C’est une énergie à laquelle nous avons pensé bien avant la crise, souligne le maire Gwen Le Nay. La différence de prix avec le gaz n’était à l’époque pas si importante. C’était avant tout une démarche développement durable. »

 

> Retour aux articles

Partagez sur les réseaux sociaux :

    

Autres articles

VOS SERVICES